Sujet d'invention , francais
13/07/82
Dans la nuit du 12 au 13 mai dans la cellule 17 du bloc C, un détenu avec des ascendances suicidaire a tué son co-détenu. Je me souviens que quelques mois auparavant, une affaire du même genre s'était déjà produite mais les autorités avaient étouffé l'affaire. Cette fois ci, ce drame a pris une ampleur plus importante et a fait du bruit. J'ai entendu dire qu'à l'extérieur on parlait de la maison d'arrêt des «fous»; bien sur c'est plus évident de faire passer l'auteur du meurtre pour «fou» et en même temps tout les tolars de cette prison. Pour faire paraître plus vrai, ils parlent de la nécessité de nous isoler. Celui qui ne rentre pas en taule fou doit lutter jour après jour pour ne pas le devenir.
Ils nous mettent à 3 par cellule de moins de 8m²! En plus d'être privé de liberté, nous sommes forcé de bien nous entendre avec les autres détenus dans un environnement rempli de frustrations. Il ne faut alors pas s'étonner que des embrouilles partent vite. De plus nous sommes seulement considéré comme des numéros aux mains d'une administration toute puissante et ses matons dociles! Ils ont beau dire qu’ils nous protègent de la violence des autres détenus, de leurs sarcasmes, ils ont beau te dire bonjour poliment, ils sont uniquement là pour t'écraser et te rendre plus bas que terre.
Quand la folie, la rage, le désespoir et la rancune éclatent au grand jour, il est réellement dommage que ce ne soit pas toujours à la gueule de nos véritables ennemis...
22/07/82
9 jours après le meurtre, les tensions au sein des détenus, des matons et de ce groupuscule ne s’atténuent pas; au contraire elles empirent! J’entends les détenus comploter entre eux; ils préparent un coup...
25/07/82
...J'en sais d'avantage. Un gars de la cellule d'à coté m'a dis que ce serait pour ce soir. Bien sur, ne sachant pas de quoi il parlait je lui ai demandé. C'est à ce moment précis que j'ai vu la rage dans ses yeux. Il m'a dit que lui et les