Sujet grave et sérieux sur un ton humoristique
Dans de nombreux domaines artistiques tels que l'art pictural, la cinématographie ou encore la littérature, les investigateurs tentent de persuader et de convaincre le lecteur ou le spectateur grâce au rire, à l'amusement. Ce procédé existe depuis bien longtemps et a traversé les siècles jusqu'à nous tout en gardant sa force argumentative. En effet, grâce au cadre charmeur créé par l'humour, l'auteur amène le récepteur à réfléchir sur tel ou tel thèse austère tout en essayant de persuader et de convaincre ce dernier de sa propre opinion.
I. En quoi le rire est un bon procédé pour l'analyse d'un problème conséquent
II. Les limites du registre comique où l'humour devient impropre à la situation d'énonciation
III. Synthèse de cet antagonisme
Extrait du document:
Tout d'abord, le comique reste indéniablement un bon outil pour la propagation d'idées ou la critique d'une thèse : il s'agit d'un réel vecteur de pensées. En effet, la présence de l'humour rend l'ouvrage accessible à tous, plaisant et distrayant. On est plus enclin à s'y intéresser. Il est effectivement obligatoire qu'un comédie de Molière telle que L'Avare soit plus prisée qu'un faramineux traité philosophique ou qu'un ennuyeux sermon moraliste critiquant ce même péché capital. La cupidité «d'Harpagon» demeure à la fois un grand élément de la farce mais aussi un puissant argument de la bêtise de ce trait de caractère. En bref, le comique attire le plus de gens possible ce qui permet une réelle diffusion du sujet grave traité, tout en rendant le récepteur plus sensible au message délivré. De plus, on remarque la naissance d'un réel lien de complicité entre l'auteur spirituel et le lecteur car ils partagent la même