En dépit de son âge - elle allait sur ses 78 ans - Janet Blakely entra vivement dans la voiture de première classe à Pemberton. Il était 23 heures et heureusement il n'y avait qu'un seul autre passager dans le compartiment: un homme dans la quarantaine qui était couché sur le siège et ronflait (faire du bruit lorsque vous respirez pendant le sommeil) bruyamment.
«Bon,» pensait-elle, «je n'aurai pas à parler!"
Elle s'assit en silence, prit la lettre de Julian dans son sac et commença à la lire pour la énième fois (vous ne pouvez pas compter plus) du temps. Tout d'un coup, elle se sentit mal à l'aise (inconfortable) et leva les yeux ... ....

La vielle dame leva les yeux avec une sensation étrange. Elle vit les officiers ou contrôleurs du train qui manifestaient une intense précipitation et une agitation comme s'ils étaient tenus par la peur…Ne sachant pas quoi faire, comme tous les autres passager, elle alla discuter avec l'un deux pour obtenir des informations. Alors qu'elle se déplaçait péniblement, on entendit l'annonce terrifiante : le chauffeur du train s’était endormi et sans que personne ne puisse rien y comprendre, il semblait impossible de le réveiller. La terrible vérité apparaissait à tous : si personne n'était en capacité de conduire le train, ce dernier ne pourrait jamais s'arrêter... Les passagers se mirent à geindre, à rire hystériquement ou à pleurer. Certains même tombèrent à genoux pour prier.
Tous virent la gare passée sans aucun arrêt. Il y eu comme un silence extraordinaire et soudain le fracas de l'accident déferla. Tous les passager ou presque trouvèrent la mort exceptée Janet. Les quelques survivants finirent pas cesser leurs gémissements d'agonie. Elle seule parvint à sortir du train.

Janet entendit l'arrivée des secours et l'espoir renaquit en elle. Mais c'était un jour étrange et elle apprit qu'une météorite avait frappé la Terre.

Elle tenait toujours dans sa main la lettre de Julian et embrassa celle-ci une dernière fois