Sociologie: système d'action concret
Trois dimensions apparaissent importantes pour critiquer et amender le concept de système d’action concret : les relations qu’il entretient avec son environnement, sa capacité à se renouveler, son histoire, et sa dimension potentielle.
Les relations du système d’action concret avec son environnement : Ouverture et fermeture
Définir un système c’est aussi en tracer les limites.
Par ce terme, Friedberg entend signifier que les limites d’un système doivent être objets de recherche.
L’autonomie d’un système représente sa capacité à mettre en œuvre des processus exclusivement internes qui le produisent et qui les reproduisent. (Système opérationnelle clos).
Le système d’action concret ou entropie méconnue
L’entropie (fonctions variables permettant d’indiquer le degré de désordre) peut s’appliquer aux systèmes sociaux, ces derniers sont en mesure de mettre en œuvre, par leur action, des processus antagonistes dits néguentropie organisationnelle.
Un système complexe est le produit d’une organisation active qu’Edgard Morin qualifie d’auto-éco-réorganisation. Cela signifie que l’organisation possède une capacité à se produire à elle-même (auto) et à se transformer (ré) dans le cadre d’un environnement (éco).
Le système d’action concret : Une orientation synchronique à complexifier
Le projet de ne saisir le social qu’à travers des ordres locaux induit une nette orientation synchronique. (Synchronie : fait de se produire et de fonctionner simultanément)
La diachronie (opposé de la synchronie) est une organisation émergeant de l’aléa et du chaos. (Aléa : risque ou hasard dommageable et chaos : très grand désordre entretenant confusion et désorganisation.)
De l’actuel au virtuel :
Pour le théoricien Barel Un système ne se limite jamais à ce que l’on peut directement observer de lui, à ce qui est actualisé c’est-à-dire ce que l’on constate en acte. Le système existe aussi en puissance, il a une