soccer
Gamin, Neville se souvient encore avec dégoût des batailles de cour de récré pendant lesquelles les Reds étaient plus nombreux que les Red Devils. Et quand il demandait à ses camarades de classe pourquoi ils préféraient les gars de la Mersey alors qu’ils vivaient plus près de Manchester, la réponse fusait : il y a bien plus de trophées dans la salle d’Anfield. « J’étais un fan de United, ils (Liverpool, ndlr) gagnaient tout et la période des 70s et 80s fut horrible pour mon club. Je suppose que mon aversion est venue de la jalousie tout au long de ma jeunesse – jalousie, haine, passion pour mon club. Tu ne voulais pas les voir gagner quoi que ce soit et tu n’aimes pas les gens qui gagnent. C’est un peu comme ce que j’ai vécu les 15 ou 16 dernières années du bon côté : tout le monde déteste désormais Man United parce qu’on gagne. » Confirmation d’un de ses coachs chez les jeunes, Eric Harrison : « Nous avons joué des dizaines de fois contre Liverpool et Gary se démarquait toujours plus que les autres. C’est plus tard que nous avons compris ce qu’il pensait de Liverpool. »
La décla
« Je ne peux pas supporter Liverpool, je ne peux pas supporter les gars de Liverpool, je ne peux rien supporter de ce club. » (2005, confidences à un fanzine d’United)
Le vil
21 février 2002, les joueurs de Manchester United s’apprêtent à quitter Nantes après leur match nul (1-1) comptant pour la deuxième phase de groupes de la Champions League. À l’aéroport, les Mancuniens attendent leurs passeports quand un joueur annonce que Steven Gerrard se serait blessé gravement la veille face à Galatasaray. Si les Red Devils montrent peu de sympathie envers la situation du futur capitaine des Reds, un seul va se montrer déçu : Gary Neville. « Dommage que c’est pas Owen. »
La famille
Durant une de ses premières interviews à Man U, Gary se montra un peu trop virulent dans ses propos au sujet de Liverpool. Son père, Neville Neville, présent sur les lieux et soucieux de