Secteur des télécommunications au maroc
* * * Réalisé par : Taha Yassine LAALA, G1A.
* Table des matières I. Eléments de base du marché 3 II. Concentration et performances des opérateurs 3 A. Téléphonie fixe 3 B. Téléphonie mobile 4 C. Internet 5 III. Recommandations 7
Eléments de base du marché
Le secteur des télécommunications au Maroc a connu, pendant les deux dernières décennies, une mutation considérable. L’année 1997 représente une étape cruciale puisqu’elle a coïncidé avec l’adoption de la loi 24-96 amorçant la réforme du secteur de la Poste et des télécommunications. Cette réforme a été mise en place vu l’importance de l’enjeu que les télécommunications représentent et parce que l’accélération du développement économique et social d’un pays passe par la libéralisation de ses outils de télécommunication.
La réforme du secteur avait pour but l’ouverture du marché aux initiatives privées et aux promoteurs nationaux et internationaux. Elle visait la généralisation des réseaux et services de la poste et des télécommunications sur l’ensemble du territoire marocain et mettre les opérateurs dans des situations de réelles concurrences.
En remplacement de l'Office Nationale des Postes et Télécommunications, la loi 24-96 a crée une société anonyme «ltissalat Al Maghrib» et confié les missions de régulation a une nouvelle entité L'Agence Nationale de Régulation des Télécommunications (ANRT). En 1999, le secteur a entamé concrètement sa libéralisation avec l’octroi de la deuxième licence GSM selon un processus adapté aux règles de secteurs et aux règles internationales.
Médi Télécom, consortium de droit marocain, constitué par Telefonica, première multinationale espagnole, opérateur global de télécommunications; Portugal Télécom, la plus grande compagnie portugaise du secteur ; le groupe BMCE, premier acteur financier au Maroc ; le groupe AKWA, leader dans le domaine de l'énergie, et la CDG, premier investisseur