Saez
Et ce putain de monde peut bien cramer, et les drogues peuvent bien me faire planer. Jamais, je ne crèverai sans toi.
Là, comme un con. Petit garçon sur le trottoir , hurler ton nom au désespoir. C'est pathétique. Qui aurait cru que le brigand, que le bandit de grand chemin, que le tigre sans coeur soit la brebis ?
Pardonnez moi vous tous qui vous liez les mains , vous qui pensez qu'à deux vous ferez mieux le chemin. Vous qui pensez que l'autre vous sauvera la peau , alors que de votre âme il fera des lambeaux
En amour que l'on soit le plus grand des guerriers, ou la triste brebis qui cherche le berger, on finit tous à terre à chercher les morceaux, au bord du précipice à deux pas du grand saut. A deux pas du tombrau.
Les cigarettes me brûlent. Et y'a plus d'ange ici. Et ça fait saigner mon coeur. Et ça fait saigner mon âme. Mais je peux plus dormir chaque nuit sans toi. Y'a plus qu'à mourir dans tes bras.
Est-ce qu'on ouvrira les yeux demain ? Est ce qu'on se prend pour mieux s'oublier ? Est-ce qu'on aurait pu s'aimer mieux ? Mieux souffler les braises ? Entre nous deux, y'a plus que les flots et des crocs à nos rétines. Dis moi, est-ce que tu m'aimes? Est-ce que ça valait la peine? J'en doute.
«En connais-tu la route et le prix que ça coute d'aimer à perdre raison? »
Et se perdre comme toujours, se donner mon amour, et rêver de te retrouver un jour. Amour, dis-moi, mais quand reviendras-tu ? Un jour viendra , mais quand ? Le sais-tu ?
Il y a tes yeux qui me tuent quand tu me dis que c'est fini. Il y a le vent de nos senglots qui souffle pour une amnistie mais rien n'arrêtera la lutte, rien ne séchera cette pluie. Non rien ne finira la chute car rien ne finit l'infini
Combien tu vends ta liberté , dis combien tu vends ta poésie . Moi, j'ai même vendu mon âme au diable, pour ton sourire.
A la lumière obscure, je te croise enfin. Oh dieu, que tu es