Résumé d'un texte de Robert Nozick
Selon Nozick, on ne peut pas totalement déterminer si une distribution de société (sur le plan des ressources ou autre) est juste car « il n’existe personne ni aucun groupe habilité à contrôler toutes les ressources » (P.188). La distribution est faite par chacun des individus de la société par le biais d’échanges et d’acquisition de nouvelles possessions. Robert Nozick arrive à trois conclusions qui déterminent si une possession est légitime : Que la possession soit en accord avec son principe de justice concernant l’acquisition et que la personne soit habilitée à cette possession; Si la personne obtient une possession par le biais d’un transfert qui s’accorde encore avec son principe de justice; toute autre possession n’est pas légitimée (P.189). Des biens obtenus par le vol, l’escroquerie, l’asservissement ou toute autre forme d’obtention malhonnête n’est pas acceptable selon le philosophe. On doit laisser les individus librement « entrer en compétition par le système d’échanges » (P.190).
Ce qui est à la base de la justice de la distribution et de la possession, c’est de savoir son origine. Quelqu’un qui créé quelque chose devrait posséder cette chose, de même qu’un travailleur devrait avoir droit au produit de ce qu’il fait dans le cadre de son travail. Par contre, quelques situations plus précises restent sans réponse pour Nozick. Par exemple, « fait-on une injustice à quelqu’un dont la possession est elle-même fondée sur une injustice non réparée? » (P. 191)