Marketin et finance
Mohamed Elmandjra : Meditel fêtera ses dix ans dans quelques mois en mars 2010. Meditel, c'est aujourd'hui 8,5 millions de clients, soit près de 37% de parts de marché de clients, c'est aussi un chiffre d'affaires supérieur à 5 milliards de DH, plus de 1 000 collaborateurs directs et plus de 18 000 collaborateurs indirects. C'est un réseau qui compte plus de 3 000 stations de base et qui couvre 98% du royaume. C'est un réseau totalement indépendant avec une infrastructure indépendante. En d'autres termes, c'est un opérateur à part entière. Meditel n'a jamais été une filiale de Portugal Télécom ou de Téléfonica. Ces opérateurs qui avaient chacun une participation faisaient partie d'un tour de table. Le conseil d'administration de Meditel décidait des moyens à mettre en place et des investissements qu'il fallait réaliser. Ce sont essentiellement des investissements en infrastructures, réseaux radio et infrastructures internes avec tout ce qui est système d'information qui est l'un des systèmes d'information des plus avancés du Maroc. Il y a les autres investissements en formation, en construction de marques, en développement du réseau commercial et le chèque de 10,8 milliards, investissement conséquent pour la licence. L'investissement total cette dernière décennie a dépassé 25 milliards de DH.
Comment avez-vous apprécié l'opération de rachat des parts de Téléfonica et Portugal Télécom par Finance.com et la CDG ?
En tant que DG, je dois avant tout tenir compte des objectifs intrinsèques à l'entreprise. De ce côté-là, c'est une bonne chose pour l'entreprise : nous avons moins d'intervenants autour de la table et cela rend les choses plus simples. Avoir deux opérateurs, c'était, disons, compliqué d'autant qu'ils opéraient sur le même champ