Le Survenant est dépeint, par les habitants du chenal de moine, comme un homme fort, costaud, puissant et solide. Et cela pour une seule raison : il le démontre sur les terres du père Didace. Pour d’autres il est «un vrai sauvage», mais selon Angelina, il a bonne mine. À la fois sec, robuste et droit. Elle le compare même à un chêne. « Pareil à un chêne, il avait ce bel équilibre de l’homme sain, dans toute la force de l’âge». Les yeux gris-bleu, gais à l’ordinaire, ont un reflet de tristesse au repos; le front étroit et expressif s’agite à la moindre parole; la chevelure rebelle et frisée d’un roux flamboyant «C’est pire qu’un feu de forêt », «Sa bouche aux lèvres bien dessinées, était belle». La noire lui trouve aussi ses defaults : son nez aux ailes nerveuses est large et à la fois busqué; son menton est court, taillé en biseau.
Il est psychanalysé d’un caractère ferme. Réservé, mais sociable en même temps, «le dieu des routes» ne partage pas les mêmes points de vus que les habitants du village. C’est un être libre qui aime voyager, découvrir des endroits et des cultures, apprendre, sortir de son coin de confort. Contrairement aux villageois, qui sont enfermés sur-même et préfèrent vivre dans LEUR chenal du moine. Pour eux, nuls autres lieux paisibles et surprenants n’existent qu’à Sorel.
On peut sous-entendre que le survenant a des problèmes avec sa famille surtout avec son père puisqu’il la rarement mentionner et lorsqu’il en parle, il ne rentre jamais dans les détails. Il est célibataire et ne se soucie pas des opinions des