Rédaction
Je tentais de me relever mais les coups plurent jusqu'à ce que je sois inconscient ; je me réveillais,hagard, parmi d'autres Noirs aussi malchanceux que moi, sur une plage où mouillait une énorme bateau ; je sus plus tard que l'on appelait cela un négrier. C'est à ce moment là que nous fûmes échangés à de riches marchands blancs, les négriers , contres des armes, Les Blancs nous obligèrent ensuite à monter dans ce gros bateau et ils levèrent l'ancre , vers les Amériques disaient-ils. Au cours, du voyage, beaucoup d'entre nous moururent . Soit sous les coups des Blancs qui voulait du spectacle afin de se distraire , soit de maladies ou encore de faim ou de soif .
Les morts étaient jetés par-dessus bord et nous , les regardant disparaître dans les flots, les envions, tandis que nous devions rester nus afin de voir si on ne cachait rien ,entassés, dans cette cale obscure et exiguë, parmi la vermine , les rats , la puanteur et l'humidité , pétrifies de peur dans cet univers effrayant et assourdissent ,
Une fois par jour , nous recevions une sorte d'infâme bouillie, mais ceux qu'ils jugeaient trop gros n'en recevaient pas. Aux trois quarts du voyage, il ne resta plus beaucoup de nourriture .Mes compagnons d'infortune et moi , sentions nos ventres gargouiller et se tordre inlassablement, vides. Nous vîmes alors , une colonne avançant sur le ponton, formée des plus faibles d 'entre nous . Les blancs les attachèrent à une chaine lestée de gros cailloux et les obligèrent à sauter. 9666t plutôt robuste, je fus épargné , Cependant , la crainte de futurs coups de fouets ne me lâchait pas . Arrivés en Amérique, on nous déchargea tels de vulgaires paquets puis , l'un après l'autre nous fûmes lavés puis huilés afin de paraître plus forts, solides et en meilleure santé