Risque de change
Cette possibilité existe mais exige une condition. En effet, pour ne pas subir de risque de change, il est préférable que l’entreprise qui ouvre un compte en devise réalise régulièrement des opérations d’importation (de matières premières par exemple) et d’exportation dans la devise en question, ce qui n’est pas toujours le cas. Il faut également savoir que l’entreprise peut ouvrir ce compte en devise soit au Maroc, soit à l’étranger, et le client paiera directement sur ce compte. Ceci est nécessaire car les devises obtenues grâce aux exportations vont, au lieu d’être changées en monnaie nationale (ce qui pourrait occasionner un risque de change), servir à payer les dettes de l’entreprise portant sur des importations facturées dans cette même devise. Aucune des deux parties n’aura de protection à prendre puisque ni l’une ni l’autre n‘aura à changer sa créance ou sa dette contre une autre devise.
On peut donner pour exemple un producteur Marocain du prêt-à-porter en matière de cuir qui exporterait ses produits en Europe mais qui en importerait les machines à coudre, pigments et colorants etc. ce qui constitue des activités