risque crédit
Le métier de banquier est générateur de risques, lesquels sont aujourd’hui particulièrement aigus en raison des transformations qui ont affecté l’économie (concurrence accrue dans de nombreux secteur, ouverture croissante sur l’extérieur, forte fluctuation des taux d’intérêt et des cours de devises…). En matière de crédit, et malgré le diagnostic économique et financier du dossier, les risques inhérents au crédit qui sont pour la plupart des cas imprévisibles, demeurent consubstantiels à l’exercice du métier du banquier et constituent une menace potentielle pesant sur l’activité de la banque.
En effet ; les risques relatifs au demandeur de crédit se présentent sous plusieurs facettes que le banquier devra identifier, cerner, analyser et gérer dans le but de s’en prémunir au mieux. Il serait donc judicieux d’aborder, en premier lieu les différents types de risques liés à l’opération de crédit qui fera donc l’objet de la première section, puis une deuxième section qui traitera des différents moyens de prévention.
SECTION 1 : LES RISQUES LIES A L’OPERATION DE CREDIT :
Le banquier, qui prend l’initiative de donner une réponse favorable à une demande de crédit basée sur la bonne estime du potentiel de l’entreprise, suppose des risques. Ces derniers peuvent revêtir plusieurs formes pour les identifier et les mesurer, le banquier évalue son intervention de financement en appréciant : le risque de non remboursement, le risque d’immobilisation, le risque de taux et enfin le risque de change.
1. Le risque de non remboursement :
Il constitue, le risque majeur qu’encourt le banquier dans une opération de crédit. Un débiteur qui n’honore pas totalement ou partiellement sa dette, exprime un risque de non remboursement. Celui-ci peut résulter de différents aléas subis par