Arthur Ribaud, enfant précoce et poète adolescent, Rimbaud après avoir rejeté la poésie à la mode (le Parnasse) qui l’avait un moment séduit. Il décide alors de révolutionner le genre poétique en se lançant dans une expérience sans précédent. On retiendra de lui les nombreux poèmes qu’il a écrit à 17 ans comme « Bateaux Ivre ». On notera aussi son renoncement au mode poétise à l’âge de 21 ans pour partir en Afrique.
« Le mal » est un poème écrit durant la guerre contre les Prussien. Ce Poème montre la vison de la guerre par Rimbaud tout comme dans « le dormeur du val » cependant elle est plus présente. Ce sonnet irrégulier symbole de sa modernité se construit de deux quatrains aux rimes croisées dont les féminines sont au vers 1 ; 3 ; 5 ; 7. Les deux tercets forme un sixain avec les deux premières rimes suivies et féminines et les suivantes embrassées dont les féminines sont au milieu.
Ce poème dénonce l’atrocité de la guerre et ce qu’elle entraine, la mort. Nous nous interrogeons aussi sur la place de la religion, un monde à part. Tout cela dans un magnifique cadre naturel. A la lecture du titre, le nom « mal » nous donne une impression de mauvaise chose, on comprendra en lisant les deux premiers quatrains qu’il s’agit du « mal de la guerre » ! Dans c’est 2 premières strophes, Rimbaud dénonce toute l’atrocité de la guerre grâce à l’utilisation de figures de style.
On remarque les nombreuses allitérations en « R » qui suggèrent une impression de violence.
On remarque la présence des champs lexical de la guerre (mitraille v1, bataillons v4, croulent v4, folie épouvantable v5, broient v5, morts v7) dominé par la violence et la mort.
La métaphore « les crachats rouges de la mitraille » v1 compare les balles de l’artillerie aux blessures quelle peut causer et au sang quelle fait verser. Cela évoque le fait que les armes font la guerre sans aucun sentiment à l’égard des soldats tués.
La métaphore « Croulent les bataillons en masse dans le feu » compare le