Dissertation jean rouaud
Jean Rouaud auteur français du XX ème siècle à qui l’on doit notamment Les Champs d’honneur affirme que « nous n’avions jamais vraiment écouté ces vieillards de vingt-ans dont le témoignage nous aiderait à remonter le chemin de l’horreur ».
Cette affirmation met l’accent sur le conflit entre fiction et réalité historique lors de l’évocation d’un sujet polémique : ici la guerre.
Ainsi, comme le prouve « ces vieillards de vingt-ans ». On est donc mené à nous interroger sur le meilleur moyen de dénoncer la guerre : le témoignage vécu ou la fiction.
En quoi les témoignages vécus et la fiction permettent-il néanmoins de décrire l’horreur de la guerre.
D’emblée Jean Rouaud met en considération le manque d’attention accordés aux témoignages des soldats, « ces vieillards de vingt-ans », c’est une oxymore puis relève ici la marque profonde et ineffaçable de la guerre tant dans le corps que dans l’âme. De plus Rouaud met en avant l’importance du témoignage pour comprendre la guerre.
Pour « remonter les chemins de l’horreur » ainsi de retrouver les causes de la cruauté de la guerre, en plus de cela les analyser afin de ne probablement pas demeurer dans le profond de l’horreur. Enfin, les témoignages sont par ailleurs présenté comme un premier pas dans un essaie de saisie logique et d’interprétation de la guerre.
Le témoignage peut avoir un impact de pitié, de peine, de haine ou de colère, selon les situations des personnes qui l’évoque.
Les témoignages inspirent plus de pitié de peine de compassion car la personne qui témoigne est « réelle » et les faits sont alors plus concret.
Le sujet élargit la méditation de Rouaud en engageant une à une analogie entre le témoignage originaire d’un vécu de la guerre et la fiction (sous toutes ses formes : littéraires, artistique, cinématographique...).