Revue de presse papillomarvirus
Dans un avis, le HCSP rappelle l'efficacité de la vaccination contre les papillomavirus, responsables de cancers du col de l'utérus, et l'absence de preuve d'effets secondaires graves.
PAPILLOMAVIRUS. Invité le 24 avril dernier par la Direction Générale de la Santé (DGS) à donner son avis sur ces vaccins qui continuent à susciter des polémiques, le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) s'est montré très rassurant tant sur la question de leur sécurité que de leur efficacité.
La vaccination contre les papillomavirus (HPV), responsables de la plupart des cancers du col de l'utérus, devrait même être proposée en milieu scolaire et éventuellement dès l'âge de 9 ans, a estimé le HCSP.
Dans son rapport rendu public lundi 15 septembre mais voté et validé dès le 10 juillet dernier, le HCSP rappelle d'abord que le Gardasil et le Cervarix (les deux vaccins utilisés en prévention des lésions précancéreuses du col de l’utérus), ont prouvé leur efficacité.
"Les données internationales démontrent en situation réelle une efficacité vaccinale sur la prévalence des infections à papillomavirus, l'incidence des condylomes et des lésions pré-cancéreuses (grade B)", note le HCSP dans son avis.
Pas de lien de causalité entre vaccination et effets indésirables graves.
Il ajoute également que les données de pharmacovigilance disponibles avec un recul d'utilisation de plus de sept ans et plus de 170 millions de doses délivrées dans le monde (dont 5,8 millions en France) "ne permettent pas de retenir l'existence d'un lien de causalité entre cette vaccination et les évènements indésirables graves qui lui ont été attribués en France, notamment la sclérose en plaques et d'autres maladies auto-immunes".
«Ces croyances entretenues par certains médecins et fortement relayées par les médias ont suscité une défiance tout à fait injustifiée vis-à-vis de cette vaccination », relève le HSCP.
Dans son rapport, le HCSP