Chypre est une petite île divisée en trois parties, située en face de la Syrie, et au dessous de la Turquie, dans la mer méditerranéenne. Elle subi une crise économique depuis 2008, et le gouvernement demande 17 milliards d’euros pour restaurer les finances. 10 milliards pour sauver les banques, et 7 pour faire fonctionner l’Etat et honorer sa dette.
En effet, depuis quelques années cette île est victime d’une crise économique qui s’amplifie au fur et à mesure. L’économie de Chypre est suspendue jusqu’à la réouverture des banques qui sont fermées depuis le 16 Mars. Dans un premier temps nous allons voir les faits et les enjeux d’une telle crise en montrant en quoi Chypre est un paradis fiscal, quels sont les décisions prises afin de régler cette crise, et quels sont ses relations plus qu’étroites avec la Russie. Pour finir, on constatera les conséquences et les solutions face à un tel phénomène, se caractérisant par un bank run et un capital run, puis les autres possibilités de solutions, et peut être la plus intéressante de tous, le gaz. I) Les faits et les enjeux de la crise.
Cette crise implique des faits et des enjeux qui permettent d’expliquer pourquoi elle a lieu.

a) L’article dans LIBERATION et LA CROIX nous décrit qu’avant tout, Chypre est un paradis fiscal pour les personnes voulant placer leur argent en banque. Cette île ce situe au croisement des mondes orthodoxe, européen et oriental. Les banques de ce membre de la zone euro sont devenues un havre pour les capitaux russes et moyen-orientaux, aidées par une fiscalité attractive et des contrôles assez légers sur l’origine des fonds. Depuis longtemps, les placements y sont très intéressants, et l’impôt est au plus bas, ce qui permet de rapporter gros en cas de placement d’argent. Ce paradis fiscal, installé au cœur de la zone euro, aurait pu passer de longues années tranquilles. Mais c’était sans compter l’investissement des banques chypriotes chez leur voisin grec. Les banques ont perdu 3