Marion Berry, metteur en scène au théâtre, a encore excellé lors de la représentation de l’illusion comique de Corneille. Les représentations ont même été prolongé jusqu’à mi-décembre 2010 du fait des demandes excessive. Belle distribution, finesse de la direction et du jeu, esprit de troupe : il ya là les ingrédients du bonheur d’un soir, rehaussés par le plaisir de costumes d’époque et la réalité du décor. Prenez l’exemple du jabot de Alcandre ou encore celui de Clindor référant à l’époque ou bien le costume de Matamore avec son collant, ses spartiates, son épée et sa cape qui illustre son état d’esprit celui d’un combattant. Ainsi dans cette représentation nous pouvons voir des costumes donnant plusieurs éléments aux spectateurs comme la condition sociale, comme le tablier pour la servante Lyse, ainsi que le caractère du personnage. L’illusion comique est avant tout une comédie et Marion Bierry va ajouter des éléments dans l’histoire, sur les personnages pour répondre à cet objectif. Elle va déguiser un homme en femme pour jouer le rôle de Rosine. Une transformation voulue et marqué par le maquillage superficiel et la robe ajoutant ainsi une pointe d’humour. Marion Berry va également introduire des chants des personnages, des chants plutôt contemporains perdus au milieu d’une pièce du XVIIe incitant le public à rire sur un évènement inattendu suscitant la surprise. Elle a donc également rajouté une touche moderne à cette pièce. Marion Bierry a très bien exploité la réflexion de Corneille dans la pièce de 1635. Tout d’abord elle a respecté cette idée de théâtre dans le théâtre c’est-à-dire qu’elle donne la vision de voir la vie de Clindor dans la mise en scène d’Alcandre et de Pridamant, elle met en valeur la mise en abyme comme l’a évoqué Corneille dans son œuvre.
Ensuite l’illusion est maintenu comme dans le livre jusqu’à la révélation d’Alcandre.
Cependant Marion Bierry a pris l’initiative d’apporter des modifications comme à la