Corneille
De 1640 à 1642, il donne la représentation d'Horace, de Cinna et de Polyeucte, tragédies régulières qui remportent un succès sans partage.
Membre de l'Académie en 1647, il publie des comédies héroïques (Dom Sanche d'Aragon en 1650), des pièces "à machines" (Andromède en 1650), des tragédies (Rodogune en 1644-45, Nicomède en 1651). Mais, en 1651, il cesse d'écrire, suite à l'échec de Pertharite. Il traduit et adapte l'Imitation de Jésus- Christ pendant cette retraite, puis Fouquet lui commande OEdipe en 1659.
Dans l'édition de 1660 de son oeuvre, il intègre les Examens et trois Discours, qui sont des commentaires de son théâtre.
Après une période fort féconde (Sertorius en 1662, Sophonisbe en 1663, Attila en 1667, Tite et Bérénice en 1670, Pulchérie en 1672, Suréna en 1674), il voit son succès décliner au profit de son jeune rival, Racine.
La tragédie cornélienne met en scène des héros "généreux", personnages historiques, mélés à des affaires politiques, qui, au péril de leur vie, se trouvent aux prises avec l'honneur, le devoir et l'éthique