Repenser la société industrielle
Le capitalisme domine l’âge industriel. C’est un système économique dans lequel celui qui a le capital domine le système car il peut acquérir des moyens de production et donc augmenter son capital. Il est défendu par les grands entrepreneurs tels que Schneider, propriétaire des usines du Creusot, appartenant à la haute bourgeoisie. D’après Schneider, l’Etat ne doit pas intervenir dans l’entreprise, il défend donc des idées principales du libéralisme. Apparut au XVIIIème s. en Angleterre, le libéralisme est une doctrine qui prône la liberté dans le domaine économique et qui séduit très tot l’élite bourgeoise. L’Etat doit limiter ses interventions sur le marché et dans les rapports entre patrons et salariés. Le libéralisme admet l’inégalité sociale car elle résulte du mérite de chacun, il défend l’individualisme. La réussite individuelle conduit à l’enrichissement général. Dans la vision libérale, l’entrepreneur à la recherche du profit satisfait le consommateur, contribue au progrès technique et crée des emplois. Cette idéologie libérale triomphe au XIXe s. car c’est celle des élites qui sont au sommet de la hiérarchie sociale. Cependant certains rejette cette société moderne. Ils reprochent à la société capitaliste d’avoir détruit des éléments fondamentaux et de développer les inégalités. Ces traditionalistes rejettent l’héritage de la révolution française et la société industrielle, source de désordres sociaux et moraux, et veulent restaurer l’harmonie sociale. Une partie des classes dirigeante reste influencée par le traditionalisme, un courant de pensée qui rejette la société industrielle (en partie l’urbanisation) et qui souhaite retourner à une société organisée par l’église, la noblesse et la Monarchie. Les riches doivent aider les pauvres t les pauvres doivent respecter les lois et leurs patrons. Cette idéologie de traditionaliste se répercute dans les entreprises.