I.Les courants idéologiques

A)Le traditionalisme Certaines personnes rejettent le développement de l'industrie et toute la révolution industrielle, même avant, jusqu'à la révolution française. Ils regrettent cette société rurale et morale, basée sur le christianisme, et l'idée d'autorité. On trouve dans l'industrie une interprétation traditionnelle du nom de « paternalisme ». Le patron est dur avec ses ouvriers et les ouvriers doivent donner le meilleur d'eux même, en retour, le patron s'assure les meilleurs conditions de vie pour les ouvriers. Au début du XXe siècle, ce traditionalisme devient un mouvement politique extrémiste violent très nationaliste : xénophobe, antisémite... Le mouvement royaliste français le plus connu est « Action Française » de Charles Mauras.

B)Le libéralisme Le libéralisme est le mouvement intellectuel qui domine au XIXe siècle, surtout dans la bourgeoisie et l'industrie. Pour les libéraux, la société est surtout constitués d'individus qui agissent pour leur profit personnel. C'est une philosophie dont l'idéal est la liberté. Le libéralisme est basé sur les libertés individuelles. Pour eux, le rôle de l'Etat est d'assumer l'existence de ces libertés. Ce libéralisme est attaché à la démocratie, au suffrage universal, à la déclaration des droits de l'homme... Il est d'abord née en Angleterre, puis a été répandu en France. Les têtes du libéralisme anglais sont Adam Smith et John Stuart Mill, celles du libéralisme français sont Frédéric Bastia et Jean Baptiste Say. Voir document 1 page 34 : en économie, les hommes sont guidés par leurs intérêts personnels. L'économie suit des lois naturelles : loi de l'offre et de la demande, la liberté d'entreprendre, la liberté de la concurrence, liberté des prix et donc liberté des échanges. C'est par l'action individuelle que l'économie se développe car l'individu sait mieux que l'état ce qui est bien pour lui. L'Etat protège les libertés mais n'intervient pas dans l'économie. Une