Redaction
Mon nom est Daniel, Daniel Durand. Je vis depuis toujours dans la banlieue parisienne. J’ai trente-deux ans aujourd’hui, le dix-huit aout deux milles. Et comme tous les dix-huit aout je rends visite à ma mère pour fêter l’évènement. Ma mère Jeannette Durant, âgée de soixante-huit ans. Femme courageuse et d’une gentillesse démesurée. Elle m’a tout donné, elle a fait de moi ce que je suis aujourd’hui. Quand mon père est mort, elle ne s’est pas effondrée comme beaucoup l’aurait fait. Elle n’a pas baissé les bras, elle est restée forte comme toujours. Je ne suis pas comme elle, moi. Je suis impulsif, toujours sur le qui-vive et désagréable la plupart du temps. Mais ma mère et mes sœurs se sont mises d’accord sur le fait que j’étais quelqu’un de généreux, que je pouvais tout donner pour les gens que j’aime. Cette année, cela fait trente-deux ans que mon père est mort. Il est mort en 1968, le huit mai précisément. Il s’est fait agressé et tué par les étudiants alors qu’il faisait son métier de policier. Je ne l’ai donc jamais connu. Ma mère me dit toujours que je lui ressemble énormément, nous avons les mêmes cheveux hirsutes, le même teint blême, le même nez fin. Je suis assez grand, toutes mon enfance j’ai grandis à une vitesse hallucinante, au collège je dépassais déjà tous mes professeurs. Mes demis sœurs me décrivent comme quelqu’un d’ingénieux, j’adore résoudre des intrigues. Elles disent aussi qu’il faudrait que j’aille chez le coiffeur, mes cheveux sont à leurs gouts trop longs… Elles critiquent aussi beaucoup mes habits, en fait elles disent que je ne prends pas assez soin de moi. Je crois que c’est par rapport à mon père que j’ai décidé de faire policier. Pour en quelque sort être comme lui. Mon père même si je ne l’ai pas connu est mon idole, je rêve d’être comme lui. Ma mère me raconte tellement des choses géniales qu’il a faites dans sa vie ! Je ne suis pas marié mais j’ai une petite amie : Laura. Elle aussi travaille dans la justice,