Redaction
Paul Lessieu, un jeune paysan français de 19 ans est arraché de sa famille en 1915, enrôlé pour défendre le front entre l’Allemagne et la France. Il écrit fréquemment à sa famille et à ses amis, étant le seul homme enrôle de son village.
Le 15 juillet 1915, quelque- part en Lorraine
Ma chère Danielle,
Je t’écris d’Alsace- Lorraine, territoire contesté du nord de la France. Les obus sifflent au-dessus de ce champ d’avoine, de blé saccagé, ou gisent des cadavres en décomposition. A peine à t’on recouvert ceux- ci de chaux et d’onguents, qu’une bataille éclate et rétablit l’horreur des corps déchirés de douleur, des membres coupés et l’odeur pestilentielle.
Ne soyons pas trop pessimiste même si c’est dure, je ne suis pas blessé et tout va bien je suis asses bien nourris quand au autres ils reçoivent les soins approprier.
Ah ! Que je regrette notre ferme, la grange si chaude et accueillante, la route que nous empruntions avec la vielle Renaud ou avec notre cheval « Pop Corn », les travaux aux champs qui n’étaient pas si terrible par rapport au champ de bataille, ces soirs de pluie où nous jouions à la belote devant la cheminée… J’ai hâte que la guerre se termine ma tendre soeur.
Passe le bonjour à la famille et à tout le village.
Tous mes vœux pour des récoltes abondantes.
Paul…
Plusieurs mois on passé, Danielle prend enfin le temps d’écrire à Paul les travaux des champs étant terminé. La période de Noel à proche elle aimerai bien qu’il vienne passé le réveillon avec elle.
Paul Lessieu, régiment 5, front d’Alsace-Lorraine.
Le 4 décembre, Mon cher Paul,
J’ai reçue ta lettre qui m’a fait le plus grand plaisir. Je l’ai montrée à tous les membres de la ferme et à la famille Montgomery qui n’est pas restée insensible à ta lettre. Le 15 mars
J’en conclus que tu es mort. Mais si par malheur je me trompe fait moi le savoir si tu es toujours de ce monde
Le 18 mars
Pas de réponse.
Danielle avec l’aide de la famille