A travers les âges, des auteurs français ont écrit des pièces de théâtre tragiques se terminant le plus souvent par la mort du ou d’un personnage principal à l’action. Par exemple, Racine, Victor Hugo et Jean-Paul Sartre ont écrit respectivement, en 1677, 1838 et 1943, Phèdre, où la jeune femme se venge d’Hyppolyte, le fils de son époux Thésée, qui l’a rejetée, en l’accusant de viol, donc Thésée demande au dieu Neptune de le tuer et suite à l’assassinat d’Hyppolyte, son père est déchiré de sa mort et un échange se construit entre Phèdre et Thésée et où Phèdre se suicide à la fin, Ruy Blas, où le personnage éponyme se suicide suite à l’assassinat de Dom Salluste et suite à sa déclaration d’amour à la Reine, sous son réel nom et non pas sous le nom de Dom César et Les Mouches, où Electra, la sœur d’Oreste, fait un monologue, auprès du cadavre de Egisthe qui a tué leur père, le roi Agamemnon, avec la complicité de Clytemnestre, l’amante de Egisthe et épouse du roi, et où elle se demande si elle avait bien fait de le tuer et après mûre réflexion, elle se rend compte qu’elle a toujours voulu le tuer après que le roi soit mort. En quoi est-il important que le crime le plus important se déroule en fin de pièce ? Comment le crime de fin permet-il aux personnages de se dévoiler réellement ?
Premièrement, le crime le plus horrible et le plus important se déroule à la fin de la pièce. En effet, que cela soit dans Phèdre, Ruy Blas ou bien Les Mouches, le crime majeur se déroule juste avant la toute dernière scène. En effet, cela produit un effet plus tragique dans la pièce, donc les spectateurs et les lecteurs sont plus choqués par une fin pareille. Cette fin percutante, qu’elle soit avec plusieurs personnages ou bien un seul, permet à la pièce d’avoir une fin avec une moralité qui pourrait permettre un changement de morale chez la population visées dans cette pièce, par exemple quand Phèdre se suicide après avoir avoué à Thésée que son fils, Hippolyte, n’avait rien fait de