Quels évènements autobiographiques de rousseau permettraient d’expliquer sa prise de position vis-à-vis de la nature humaine ?
Rousseau n’est pas comme tous les autres philosophes des lumières : il était très optimiste, il croyait en l’homme (qu’il pouvait s’améliorait) et en Dieu.
Le naturel chez Rousseau est une notion capitale dans son système. Il a besoin d’elle pour penser le bon, c’est-à-dire ce qui n’est pas perturbé par les relations entre les humains. C’est une position unique dans l’histoire de la pensée : le naturel a comme contenu d’être ce qui est absence de relations, propriété essentielle à chacun dans le don de Dieu.
Le mot naturel a, pour Rousseau, deux sens :
___Il désigne ce qui est originel ou primitif à la nature humaine. C'est là sont sens "historique" dans le DI (Discours sur l'origine de l'inégalité entre les races), Rousseau veut remonter à l'homme primitif, naturel, sauvage, l'homme vivant en dehors de toute sociétés.
« J'ai un cœur très aimant, écrit-il, mais qui peut se suffire à lui-même. J'aime trop les hommes pour avoir besoin de choix parmi eux ; je les aime tous ; et c'est parce que je les aime que je hais l'injustice ; c'est parce que je les aime que je les fuis ». Il les fuit parce qu'il voudrait qu’ils soient autrement, et ne peut les changer ; et il peut se suffire à lui-même, mais non sans les maudire, non sans réclamer constamment leur attention, non sans guetter de leur part le moindre signe, c'est-à-dire la moindre blessure nouvelle. Ils le haïssent puisqu'ils ne l'écoutent pas, puisque, en s'obstinant à demeurer tels qu'ils sont, ils lui ôtent l'espoir, à lui tel qu'il est, désarmé et exigeant, de pouvoir vivre parmi eux : *A 38 ans, Rousseau entreprend alors une " réforme morale ", se détourne des mondanités, de la ville, des arts et lettres. Le Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes (second discours), son premier texte philosophique, donnera les fondements théoriques de