Histoire
L’histoire écrite ne peut pas relater la totalité des événements historiques dont elle est sensée traiter. Le problème philosophique évoqué par Rousseau à travers ce texte, est que chaque point de vue est différent, et malgré des ressemblances, toute vérité est déformée par le point de vue personnel de chacun notamment pour l’héritage de l’Histoire. Ainsi, la transmission aux générations de l’histoire des Hommes est importante, mais elle est falsifiée. Les historiens en effet, ne peuvent qu’écrire dans la continuité historique. Ils ne peuvent écrire que ce dont ils ont été témoins. Ainsi, son texte parle davantage de ses propres pensées, de ses préjugés de la société dans laquelle il vit, que du sujet dont il devrait normalement parler. Ainsi, la position de l’historien est toujours relative, et on plonge souvent dans la subjectivité. Rousseau suggère donc qu’en réalité, nous ne connaissons pas grand-chose de l’Histoire, et notamment, ce qui nous manque c’est la cause de tous les événements qui ont contribués à construire cette Histoire que nous connaissons aujourd’hui. Les faits décrits par les historiens ne sont pas décrits tels qu’ils ont existé, car beaucoup de facteurs peuvent influencer le point de vue des historiens, qui relateront ces évènements tels qu’ils les perçoivent, et ça, d’une façon non objective.
Personne ne peut décrire un événement historique avec assez de justesse pour que le lecteur, s’il avait été sur place au moment des faits, n’ai vu strictement que ce qui est raconté, rien de moins, rien de plus, rien de différent. On ne peut écrire ce qu’on ne connait pas, ce dont on ignore l’existence. De même, les idées personnelles de l’historien influencent significativement sa perception des faits. Ainsi, il ne relatera que les faits qu’il juge significatifs, qui l’auront marqué, et non la totalité des faits, empêchant ainsi le lecteur de se faire sa propre idée en