Quel regard jean de la fontaine porte sur son travail d'écrivain.
La fable est un genre littéraire très ancien, déjà utilisé à l’Antiquité. C’est un apologue. Le récit est court, en vers et destiné à démontrer de la façon la plus attractive possible un précepte moral. Son objectif est donc d’instruire tout en restant plaisante à lire. Esope un des plus grand fabuliste grec de l’Antiquité est avec Phèdre fabuliste latin la source d’inspiration de Jean De La Fontaine. J. DLF auteur et poète du 17ième s (1621-1695) doit sa popularité en grande partie à ses fables. S’il a fait le choix d’emprunter les textes à ses prédécesseurs, il s’est attaché à y imprimer sa touche personnelle, son humour et sa vivacité ainsi que sa philosophie de la vie. Quel regard J DLF porte sur son travail d’écrivain au travers de ses fables ? Pour J DLF, « la littérature doit être utile autant qu’agréable » (biographie Encyclopédie Larousse). Moraliste et non moralisateur il porte un regard lucide sur les rapports de pouvoirs et la nature humaine.
Au travers des 4 fables étudiées pour ce commentaire, nous nous intéresserons à la critique de la société du 17ième s chère à J DLF, à son écriture qu’il veut plaisante et à l’enseignement véhiculé dans ses fables.
Première partie : la critique de la société du 17ième s
J DLF est un homme mal intégré parmi les puissants de son époque. Sous le règne de Louis 14 les artistes et les écrivains dépendent totalement du bon vouloir du roi. Pour être admis à la cour il faut célébrer la gloire royale. Sans un puissant protecteur un artiste a du mal à exister. Pour J DLF ce sera Fouquet mais, cette alliance malheureuse auprès de ce ministre déchu lui coutera cher et ne lui sera jamais pardonné par le roi. A partir de là J DLF va employer son énergie et son talent à dénoncer dans ses fables les défauts, les manies et les comportements risibles ou ridicules des hommes du 17ième s. Il sait que Louis 14 ne pardonne rien. Aussi il va communiquer ses idées tout en soignant sa manière d’écrire. Pour