Préhistoire arhéologie
04/10/13
Diversité et archéologie préhistorique : Etre archéologue, c’est d’abord étudier et comprendre la société. Cette étude est possible par l’analyse des vestiges de tout genre livrés par des lointains ancêtres.
Anthropologue ou paléontologiste/paléo-thanatologiste. * Monuments funéraires : c’est une manière de garder la trace de son passage. * Tombeau : projection dans l’avenir à travers leur descendance. Plus le tombeau est grand, plus la personne était riche ou puissante.
Tombe 43 de Varna en Bulgarie : L’information sur ces premiers Homo Sapiens, sur leur apparence, leur taille, leur espérance de vie, leurs maladies, leurs croyances, l’évolution démographique des populations, tient essentiellement à la fouille de leurs sépultures et à l’étude de leur squelette.
Les sépultures du Néolithique sont constitués d’inhumations de corps entiers rarement de cendres de corps carbonisés mais souvent d’ossements déplacés.
Morts préhistoriques :
Les tombes sont uniques (simples), doubles, triples ou collectives lorsque de nombreux individus ont été déposés.
Généralement, le défunt est posé sur le côté, jambes ramenés vers le torse.
De simples fosses peuvent recevoir les corps directement (tombe primaire) ou dans un second temps (tombe secondaire) = déplacement des morceaux de corps.
Sur les sites du Gournier (Montélimar) ou de Ponchareau des blocs de pierre ou de gros galets posés sur les défunts semblent empêcher ces derniers de quitter leurs tombeaux. * Au Gournier, la disposition des sépultures et d’offrandes déposées dans es fosses laissent penser que ces défunts étaient déposés au sein d’un gigantesque monument circulaire en terre arasé depuis la préhistoire.
Ce « tumulus » mesurait 70m de diamètre.
* Les morts sont accompagnés ou non d’offrandes (viatiques) :
* Vases * Offrandes alimentaires * Animaux entiers * Outillage * Et sans doute d’objets périssables non retrouvés (paille, bois…etc)