Projets
Mardi, 02 Juillet 2013 10:45 PAR RYADH BENLAHRECH
Mots clés: Algérie, Amar Boukheddami, Amimer, Expansion Panafricaine,
L'entreprise a notamment construit une centrale pour la société publique Sonelgaz à Illizi. © Animer
Jeune Afrique
Leader en Algérie, le fabricant de groupes électrogènes et de centrales électriques veut se positionner sur le reste du continent. Avec l'appui de son nouvel actionnaire, Tuninvest. Amimer Énergie veut s'africaniser. Le fabricant de groupes électrogènes civils et militaires et de centrales électriques clés en main, fondé en 1989, souhaite faire passer de 6 % à 15 % la part de ses revenus réalisés sur le continent (hors Algérie). « Nous fondons beaucoup d'espoirs sur l'Afrique. La croissance du monde va passer par ce continent, il faut absolument s'y positionner », assure Amar Boukheddami, patron et fondateur de cette PME de 700 employés. Lire aussi :
Présent depuis 2006 à Nouakchott via la centrale de Ksar, Amimer travaille actuellement sur un projet de fermes éoliennes en Mauritanie. Mais les ambitions de son dirigeant sont bien plus larges : « Un partenariat est en projet au Tchad. Nous visons des marchés en Côte d'Ivoire, au Niger et au Sénégal. Ces pays ont des besoins considérables, et nous avons les moyens et la volonté d'y répondre. » Les 48 pays au sud du Sahara ont une production installée de 68 GW, selon la Banque africaine de développement (BAD). « À peu près autant que l'Espagne pour vingt fois plus d'habitants », soulignait récemment une étude du cabinet Baker & McKenzie. Associé Pour sa stratégie africaine, Amimer dispose d'une structure dévolue à l'exportation, composée de trois personnes qui multiplient études de marché et prises de contact. Leur premier objectif sera de trouver des distributeurs locaux pour ses groupes électrogènes. En outre, le leader algérien a trouvé un associé de poids : Tuninvest. Le capital-investisseur tunisien, qui compte trois bureaux au