Première toilette mortuaire
Monsieur B, âgé de 83 ans, vivait à son domicile avec son épouse. Il a été hospitalisé du 26 octobre 2012 au 31 octobre 2012 suite à une angioplastie avec stent de l’artère tibiale postérieure. Son état général et cognitif s’était fortement dégradé. M. B était un patient pluri pathologique : diabète de type 2, hypothyroïdie, insuffisance rénale chronique, coronaropathie, cirrhose, arythmie complète par fibrillation auriculaire et porteur d’une artériopathie oblitérante des membres inférieurs de stade 4 avec une nécrose des orteils.
Je commençais mon stage depuis 2 jours.
Je venais de prendre mon service quand M. B est décédé dans le lit de sa chambre d’hôpital (service de médecine) le 31 octobre vers 13 heures 30 en présence de son épouse et de son petit-fils.
Nous étions en salle de soins avec une infirmière et une aide-soignante quand cette situation s’est produite. L’infirmière est allée apporter son soutien à la famille du défunt, elle lui a présenté ces condoléances et lui a demandé d’apporter des affaires personnelles (vêtements, nécessaire de toilette) je n’ai pas assisté à cette phase délicate. Ensuite, l’infirmière est venue m’expliquer comment aller se dérouler la situation. Tout d’abord, on laisse la famille se recueillir, puis on procède à la toilette mortuaire, ensuite la famille revient à nouveau se recueillir, enfin le corps est transféré par les pompes funèbres dans une chambre funéraire. L’infirmière et l’aide-soignante m’ont proposé de participer à ce soin. Mise en confiance par l’équipe, j’ai accepté volontiers.
La toilette de M. B a été réalisée dans sa chambre en présence de 2 aides-soignantes, une infirmière et moi-même.
Nous avons préparé le matériel nécessaire : un tablier et une paire de gants à usage unique pour chacune, un sac poubelle jaune dasri, un savon, 2 gants de toilette, 2 serviettes de toilettes, 1 bassine d’eau, un rasoir, de la crème à raser, un après-rasage, du déodorant, une crème