PREMIÈRE MÉDITATION MÉTAPHYSIQUE
Par
RANIA RYANE KRABCHI
Présenté à
FANIE MOUSSEAU
Collège Édouard-Montpetit
L’être humain cours 340-102-MQ, groupe 1070
2octobre 2015
Il faudrait s’en souvenir
Dès sa première méditation métaphysique, Descartes nous annonce qu’il va entreprendre sérieusement de se défaire de toutes les opinions qu’il a reçues auparavant et commencer de nouveau dès les fondements. Pour se défaire de toutes ces opinions, Descartes va douter de tout ce qu’il a reçu comme certitudes. Son doute est universel, car il porte sur toutes les opinions reçues anciennement. En doutant, il va pouvoir analyser et faire une profonde réflexion sur toutes les idées qui sont tellement encrées en nous qu’on sent que ce sont nos idées. Le moindre sujet de doute qu’il trouvera suffira pour lui faire rejeter toutes ses anciennes idéologies. Il reviendra jusqu’aux fondements de ces idées pour pouvoir tout détruire et recommencer à nouveau. Son premier doute sérieux et libre serait le doute de ses sens. Descartes trouve qu’ils ont souvent été trompeurs. Ainsi, il serait plus sage de ne se fier jamais entièrement à eux puisqu’ils ont réussi à le tromper une fois et qu’ils pourront le tromper une autre fois. Ce que veut dire par cela Descartes est que les sens, c’est-à-dire l’ouïe, l’odorat, le toucher, la vue ainsi que le gout peuvent nous induire en erreur. Par exemple, il se pourrait qu’on soit trompé par l’ombre de quelque chose : on dirait fortement que c’est un être humain alors que ce n’est qu’un arbre perçu de très loin. Ici, notre sens, qui est la vue a pu nous duper et nous a induit en erreur. De plus, par le doute hyperbolique, Descartes prouve que le douteux est faux. Et tout ce qui est faux peut aider à accéder à la vérité. C’est pour cela que le doute est fortement lié à l’idée de fondement. Depuis le tout début, le doute de Descartes est un doute