Premiere guerre mondiale
Les femmes ne sont pas tenus à l’écart de la guerre. Les épouses remplacent le plus souvent les hommes partis au front, à l’usine et aux champs, elles jouent le rôle du chef de famille. D’autres sont infirmières ou marraines de guerre. Certaines, plus rares, combattent (résistance ou bataillon de combat sur le front russe). Les enfants n’échappent pas à la mobilisation morale au travers de l’école, des livres, de leurs jouets ou encore des emballages des friandises. En montrant que la guerre n'est pas seulement une entreprise masculine, qu'elle mobilise les femmes à des tâches impliquant compétence et responsabilité, qu'elle les engage dans des combats politiques et qu'elle est souvent suivie dans les démocraties occidentales d'un accès aux droits politiques, les premiers travaux de l'histoire des femmes (années 1960 et 1970), confortés par des enquêtes orales auprès des actrices de l'époque, ont souvent conclu au rôle de ferment de l'émancipation des femmes. Par exemple, Louise de Bettignies En février 1915, lors d'un séjour à Saint-Omer, est contactée par un officier français qui lui propose de servir son pays en tant qu'agent de renseignement, proposition renouvelée peu de temps après par le Service britannique. Elle est aidée dans sa tâche, à partir du printemps 1915, par la roubaisienne, Marie-Léonie Vanhoutte alias