Premiere guerre
Problématique : Par quels procédés Dom-Juan persuade l’auditoire de la justesse de son comportement immoral ?
I- L’attaque de la fidélité :
1) Une réponse de mauvaise foi :
-Dom-Juan attaque la définition de la fidélité en réponse à la critique de Sganarelle : « Quoi ! » montre du mépris, de l’indignation, de l’étonnement. Il s’agit donc d’une feinte car il ne peut être étonné par quelque chose d’aussi évident : c’est une posture ironique « tu veux…. » le « tu » est un terme réducteur montrant un rabaissement du valet et attribuant la fidélité à la volonté seule de Sganarelle Il s’agit d’une caricature de la thèse de Sganarelle : il l’a redéfinit ( c’est une forme d’argumentation, une stratégie ) . le rythme ternaire en fait un discours éloquent , marque une indignation soutenue , et surtout permet une reprise et un contournement de la thèse adverse afin d’n faire une caricature « personne », « monde » sont des termes généralisant 2) La dévalorisation métaphorique de la constance :
-Dom-Juan accumule les hyperboles péjorative pour fustiger (critiquer très violemment) la fidélité tel que lui présente Sganarelle : « renoncé au monde », « se lie à demeurer », « n’avoir plus d’yeux » il utilise ces termes afin de définir l’homme fidèle comme étant un prisonnier, un aveugle et près de la mort.
« S’ensevelir pour toujours dans une passion, et d’être mort dès sa jeunesse » cette gradation péjorative à une connotation macabre et montre une forme de mépris. Cette métaphore de la mort sera reprise plus bas avec un Euphémisme du sommeil : « nous nous endormons dans la tranquillité d’un tel amour »
3) L’ironie méprisente de Dom-Juan :
-Celle-ci est omniprésente : « La belle chose que de vouloir se piquer » Antiphrase)
« La belle chose de » : annonce l’antiphrase ironique alors que « se piquer de » est une antithèse car elle montre la pensée de Dom-Juan. Cette phrase n’énonce pas l’opignon de Dom-juan car