pose de cathéter veineux
Première pose d’un cathéter périphérique
Je suis à dans ma deuxième semaine de stage en chirurgie traumatologique dans une clinique. Je travaille avec une infirmière qui s’occupe de tous les patients en préparations opératoires.
Ce matin, je l’observe poser un cathéter veineux par voie transcutanée à un patient pour une prémédication (selon la prescription médicale du Chirurgien) en vue d’une intervention chirurgicale. Le cathéter permet de perfuser des solutés d’hydratation ou des produits médicamenteux pendant plusieurs jours de façon continue ou discontinue. Il permet également d’avoir un accès vasculaire immédiat en cas d’urgence et aussi en prévision d’injection de solutés d’origine humaine (transfusion sanguine).
Nous arrivons à l’infirmerie après le premier soin, l’infirmière me demande si je veux réaliser la pose de cathéter au deuxième patient, j’acquiesce. Je me rends dans la chambre du patient pour le prévenir, je frappe à la porte (selon la charte de la personne hospitalisée) je me présente, allume la présence, je vérifie son identité, je m’assure qu’il ait bien pris la douche à la Bétadine. Je l’informe du soin et demande son consentement (selon la loi Kouchner de 2002) en lui expliquant que je suis étudiante de première année, que ce serait ma première pose de cathéter. Il répond : « il faut bien commencer un jour, je suis d’accord, ma fille est infirmière, je sais ce que c’est ! » je le remercie, contente et surprise de son accord car à la veille une patiente m’avait donné une réponse négative en disant : « je préfère de pas être piquée par les stagiaires de première année » et j’avais peur que cela ne se reproduise et en même temps envahie par l’appréhension de ne pas y arriver. C’est un homme de 64 ans, Monsieur B. retraité de l’aéronavale, marié, père de deux enfants avec lequel j’ai eu un premier contact la veille l’ayant accueilli et procéder à son recueil de données. Il est hospitalisé pour