Le monde irait-il mieux sans dieu
« Le XXIe siècle sera religieux ou ne sera pas ». Cette affirmation d’André Malraux nous permet de nous interroger sur la place de Dieu au sein de notre société. Le monde se porterait-il mieux sans Dieu ? Ce sujet n’induit pas de réponse manichéenne. Elle implique de nombreux facteurs, chacun plus complexes les que les autres. En effet, pour y répondre il est nécessaire de s’interroger à propos de différentes thèses. Premièrement il sera question de la violence justifiée au nom de Dieu, ensuite de l’influence bénéfique des chefs spirituels. Enfin nous aborderons la question du libre arbitre.
Tout d’abord, Dieu, n’induit-il pas la violence ? Il nous serait possible de le croire au vu de l’actualité car les attentats faisant l’état de nombreuses pertes humaines sont légions dans notre actualité, et, sont trop souvent proclamés au nom de Dieu. Mais notre histoire aussi, est imprégnée de fait violents liés aux religions tels que les croisades pour les chrétiens ou les Djihad pour les musulmans. Tout ces actes barbares et sanglants, n’auraient-ils pas pu être évité sans la une croyance en Dieu ?...
Toutefois, la croyance en un être spirituel n’apporte heureusement pas que violence et dévastation et agir en son nom peut également amener la paix. Le Dalaï-Lama peut être prit en exemple. En effet, ce dernier continue de prôner la non-violence à son peuple face à la domination chinoise. Ceci n’est pas sans rappeler Gandhi, Sœur Emmanuelle ou l’abbé Pierre œuvrant pour la paix et excluant la violence devenant ainsi des exemples à suivre pour leurs disciples. Et c’est en ce point que la croyance en un supérieur divin est nécessaire pour de nombreuses personnes et est ainsi le garant d’une stabilité dans notre monde actuel.
Enfin, il ne suffit pas de croire en une divinité supérieure pour commettre des atrocités. Dans ce cas, ce n’est pas sur la nature de Dieu qu’il faut s’interroger mais essentiellement sur celle de l’être