Plan D Taill De Dissertation Beckett LC
I. L’expression d’un tragique moderne qui se veut en rupture avec le tragique traditionnel.
Mon propos sera de montrer qu’à ce tragique insolite inscrit dans nos extraits correspond une écriture du tragique (aspect didactique : écarts par rapport aux lois du genre) qui se caractérise surtout par une écriture de la discordance. Mise en évidence d’une écriture de la subversion qui s’écarte volontairement des codes du genre. 1. L’antiL’anti-tragique / l’expression d’un « tragique moderne » : pièce déroutante, sorte de tragédie inversée : plus d’action, plus de valeurs, plus de « caractères » ou de comportements héroïques, plus de significations.
Les êtres n’évoluent pas. Les êtres n’y font plus qu’exister, c’est-à-dire s’acheminer au néant, et le seul recours qu’ils aient pour masquer le vide ou l’insignifiance de leur vie, c’est de parler.
a) NonNon-sens de l’action : L’absence d’action au sens d’intrigue désoriente au sens propre du terme le spectateur. Importance du récit mis en scène dans la pièce qui pourrait offrir un certain ordre : or, cette mise en ordre est totalement discréditée par les personnages eux-mêmes. Histoire comme rupture et échec de la communication, comme manifestation du désordre.
Texte 1 : Beckett, En attendant Godot, Editions de Minuit, Acte I, depuis « Qu’est-ce que je disais » jusqu’à
« les gens sont des cons » (pp. 14-16).
b) NonNon-sens de l’écoulement temporel : Le tragique de l’homme pris dans un temps qui le dépasse : ce nouveau théâtre « met en question la totalité du destin de l’homme, qui met en question notre condition existentielle » (Ionesco).
Texte 5 : Beckett, Oh les beaux jours, Editions de Minuit, Acte II, depuis « Couvre-toi » jusqu’à la fin (pp.
75-77)
2. Beckett cultive l’insolite, introduisant l’incohérence au sein du du langage tragique. tragique L’absurde au cœur du langage. Le tragique est directement associé au comique qui le révèle de façon tout à fait paradoxale. Jeu sur la fusion du comique et du