plaisir
Quelques enquêtes ont confirmé l'opinion largement répandue chez les enseignants, selon laquelle les élèves ont dans l'ensemble une bonne opinion de l'EPS( goudas et biddle, 1993). Qu'en est-il réellement de cette bonne image? L'enseignant d'EPS confronté à des élèves en échec scolaire, à des attitudes soient démotivées ou rebelles d' élèves qui ne veulent pas apprendre peut en effet se poser des interrogations sur l'évidence du lien plaisir et EPS.
Le plaisir est un état momentané de bien être physique et affectif. Il est régulièrement perçu par les enseignant d'EPS comme un amusement associé au jeu, aux sensations ou encore au travail par groupe d'affinité. Il est généralement conçu comme un élément qui contribue à la motivation des élèves et susceptible de favoriser l'apprentissage.
L'EPS est une discipline scolaire d'enseignement des conduites motrices. Cette notion, définie par Parlebas en renvoie à toutes les dimensions de l'individu (motrice, affective et cognitive) afin d'éduquer de "façon équilibrée les élèves sur les plans physiques et sportifs et sur celui du comportement et de la maîtrise de soi" (arrêté du 18 juin 1996). La recherche de plaisir est un élément mis en avant dans les textes du collèges de manière spécifique, "les APSA permettent aux élèves de s'éprouver physiquement dans des situations variées et originales source d'émotion et de plaisir."
L'EPS plaît-elle à tous les élèves? L'enseignant doit-il favoriser des APSA porteuses d' hédonisme au détriment d'autres APSA afin d'enseigner aux élèves le goût des pratiques physiques? Comment l'enseignant peut il intégrer dans ces contenus une EPS qui plaît aux élèves et qui répond aux exigences scolaires d'apprentissage et d'évaluation ? Quels sont alors les moyens de l'enseignant pour intégrer tous les élèves afin que chacun puisse réussir, ressentir du plaisir et s'investir dans ses