Pierre Hassner, spécialiste des relations internationales et des problèmes géopolitiques, directeur de recherche émérite au Centre d'Etudes et de Recherches Internationales et à la Fondation Nationale des Sciences politiques, dans l’article de revue „Esprit”: „Vers un universalisme pluriel?” parle de tendances vers lesquelles notre monde va. Aucune culture, aucune nation ne peut constater qu’elle est tout à fait universelle et relativiste en même temps, mais elle peut monter qu’elle aspire vers l’universalisme au point de vue éthique et vers le relativisme culturel. Le mot universalisme vient du latin universus qui signifie tout entier, universel, général. En général, c’est une doctrine qui implique l'universalité des choses. Quand on parle de l’universalisme dans la domaine de l’éthique nous pouvons constater que certaines règles, normes, lois, habitudes sont universelles alors sont communnes à tous les gens du monde. “L’universalisme éthique justifie une série de principes substantiels de justice qui s’applique à toutes les cultures moderne bien que les principes donnent lieu à différents résultats dans différents contextes” (Sosoe L., Lomomba E., Des Lauriers C., Pélabay J., 2002 : Diversité humaine: démocratie, multiculturalisme et citoyenneté, p. 51). Certaines religions (comme christiannisme ou muslumanisme) ont une vocation universelle aussi. Dans le monde contemporain il semble que nous allions vers l’universalisme éthique. Nous sommes tous contre les guerres, les souffrances, la faim. Aujourdui, les droits de l’homme sont l’une des plus importantes valeurs du monde et nous croyons à leur universalisme. Les orgines d’universalisme nous pouvons placer au 1785 dans la pensée philosophique de Johann Gottfried von Herder. Selon lui “quelle que soit la variété des formes humaines, il n’y a sur toute la surface de la terre qu’une seule et même espèce d’hommes”. Il croit profondement à l’unité de l’espèce humaine contrairement à Voltaire, par