Pierre corneille
Le théâtre devient le but de sa vie, il avait déjà pratiqué cet art chez les jésuites qui y reconnaissaient des vertus pédagogiques. Par le théâtre il peut exprimer toute la grandeur, la richesse intellectuelle que son problème d’éloquence l’empêchait d’exprimer.
Il écrit 33 pièces en 45 ans de carrière, son œuvre est riche tant par sa quantité que par sa variété. Corneille écrit ses pièces entre l’époque du baroque et du classicisme et donc on remarque qu’il change de style entre les oeuvres.
En 1629, après un chagrin d’amour il écrit ses premiers vers, puis sa première comédie Mélite. Le succès important de cette pièce suffit pour le pousser à entreprendre une carrière théâtrale. Il écrit ensuite 5 nouvelles comédies qui réhabilitent ce genre jugé secondaire à l’époque, car trop basée sur la grossièreté. En 1635, il écrit sa première tragédie Médée.
Grâce au succès qu’il connaît avec ses comédies, Corneille est engagé par Richelieu pour mettre en valeur les intrigues théâtrales que le cardinal se plaît à imaginer.
En janvier 1637, le Cid est représenté pour la première fois. La pièce connaît un succès immense, c’est l’évènement littéraire de l’année, tout Paris ne parle plus que de cette pièce. Corneille devient le maître du théâtre de l’époque.
Mais il rencontre quelques résistances, « la querelle du Cid », les autres écrivains jaloux du succès de la pièce attaquent Corneille, en lui disant qu’il n’a pas respecté les règles, qu’il fait du plagiat sur Guillén de Castro, que sa pièce est une tragi-comédie (et mélanger les styles n’est alors pas permis) et qu’il y a un manque de vraisemblance. Il est dégouté et se retire de la scène pendant 3 ans.
En 1640, il revient avec Horace, une nouvelle tragédie. Il écrit par la suite de nombreuses