pierre cornet
A l’égard des hommes, elle n’est guère plus tendre. Elle dresse un tableau peu flatteur de Gercourt qui « n’est qu’un sot ». Le seul avantage de son mari a été son côté pratique qui lui a permis de se livrer à ses expérimentations. Chez Danceny, elle souligne la jeunesse et dit à Cécile que « c’est un de ces hommes qu’on a quand on veut et tant qu’on veut ». Il n’y a donc guère que Valmont qu’elle estime, du moins tant qu’il reste son complice.
Son mépris général à l’égard de l’humanité laisse entendre qu’elle veut diriger les autres en toute circonstance. Elle est en effet à l’origine de toutes les manipulations et aime particulièrement à dominer les hommes qui sont des cibles plus flatteuses. Ne se qualifie-t-elle pas de « Nouvelle Dalila » (81) et n’affirme-t-elle pas qu’elle a « pu avoir quelquefois la prétention de remplacer tout un sérail » (127) ? Elle cherche même à dicter sa conduite à Valmont et lui reproche son ton marital (152), revendiquant son absolue liberté.
III- UNE FEMME RÉVOLTÉE
Son mépris général à l’égard de l’humanité laisse entendre qu’elle veut diriger les autres en toute circonstance. Elle est en effet à l’origine de toutes les manipulations et aime particulièrement à dominer les hommes qui sont des cibles plus flatteuses. Ne se qualifie-t-elle pas de