Phèdre, Racine
Acte I scène 3

PLAN DETAILLE :
I.Un mal mystérieux
II.Une scène stratégique

I.Un mal mystérieux

a)Une femme accablée
->lexique de la faiblesse, du fardeau
->v 161 « tout » : seul face aux autres
->v 161 : assonance en « i », raissonance du mal qui la ronge
->v 172 « Soleil, je te viens voir pour la dernière fois » : la mort annoncée

b) Une femme proche de la folie
->elle énonce un vœu surprenant (v 176 à 178) qui « sous entend » Hippolyte en parlant de cheval
->elle se définit comme « insensée » (v 179) puis se pose trois questions rhétorique sur son mental (v 179, 180 «où suis-je ? et qu’ai-je dit ? Où laissé-je égaré mes vœux et mon esprit ? ») ->elle a perdu l’esprit et accuse les dieux de lui avoir pris (v 181 « je l’ai perdu : les dieux m’en ont ravi l’usage »)
->confusion entre le cauchemar et la réalité puisque qu’elle met en relation les nœuds de ces cheveux avec ceux qui la tourmentent. (v 159 à 160 « quelle importune main (…) cheveux ? » ) c) Une femme profondément malheureuse
->elle est issue d’une « triste famille » (v 169)
->lexique des pleurs (v 183 « honteuses douleurs », v 184 « pleurs »)

II.Une scène stratégique

a)Le thème de la faute
->l’opposition entre la lumière, le jour, le soleil, la vie et l’ombre, la nuit, le sommeil, la mort met en lumière la faute (v 191 « les ombres par trois fois ont obscurci les cieux », v 193 « et le jour a trois fois chassé la nuit obscure »)
->lexique du tribunal (v 197 « offensez », v 198, 199 « trahissez »)
->le silence de Phèdre cache d’après Oenone une chose de venimeux (v 190 « poison »)

b) Le rôle d’Oenone
Oenone a un rôle avant tout amicale mais aussi maternelle avec sa maîtresse : c’est une aide, un soutien.
->elle peut analyser la situation et l’attitude de Phèdre.
->elle est réaliste face à sa maîtresse
->elle est têtu, lui pose pleins de questions (v 195, 196 « A quel affreux… ?, De quel… »)
->elle lui reproche même de s’oublier (v 187