Frankenstein ou le Prométhée moderne

Suite à la demande de sa créature, le Dr Frankenstein accepte de lui créer une femme pour enfin vivre en paix. Pendant deux mois, il passera ses journées à fabriquer cet être. Il travaillera même de nuit pour finir son labeur le plus rapidement possible.
Cela fait déjà trois jours que le docteur ne dort plus, il reste cependant éveillé grâce aux nombreux cafés qu’il se prépare. Il approche du résultat final, à vrai dire il ne lui reste plus qu’à lui insuffler la vie. Sa seconde créature est d’une beauté sans égal, sa force est restreinte à celle d’une femme normale et n’est absolument pas agressive. Il décide d’aller se reposer et animera son œuvre le lendemain.
Frankenstein va s’endormir pour ne plus se réveiller… la fatigue accumulée l’a amené à la mort. C’est un échec pour le monstre, il n’y croit pas, il ne verra donc jamais sa femme vivre !
Emplit de rage et de tristesse, il détruit le laboratoire de son créateur et découvre par hasard les plans expliquant sa création, dans tous ses détails. Il se lance alors dans l’étude de ces travaux et apprend avec difficulté comment modifier a son goût sa « femme » et lui donner vie.
Il lui octroie beaucoup plus de puissance qu’à la base pour qu’elle puisse lui résister un peu s’il s’énervait et plus d’agressivité pour lui ressembler davantage.
Voilà bientôt un mois que le Dr. Frankenstein est décédé et son monstre est sur le point d’insuffler la vie à son futur amour. Quelques questions le font hésiter :
- Et si elle ne m’aimait pas ?
- Et si ça ne fonctionnait pas ?
Deux questions assez embarrassantes lorsqu’on est sur le point de créer. Finalement il se dit que si ça ne marche pas il pourra en refaire une autre ou bien abandonner cette idée.
Elle se réveille d’un coup et s’évanouit. Le monstre croit avoir échoué, mais là elle se relève.
-« Bonjour, mon nom est Juliette ! Et vous ? » Dit la jolie demoiselle.
-« Bonjour très chère. Je n’ai pas de nom. » Dit le monstre