philo
Philosophie
Conceptualisation et définition
Exercice sommatif 2
J’ai utilisé la version du Ménon traduite par Victor Cousin http://fr.wikisource.org/wiki/Ménon_(trad._Cousin) 1.
a) «Pour moi, Ménon, je me trouve dans le même cas : je suis sur ce point aussi indigent que mes concitoyens, et je me veux bien du mal de ne savoir absolument rien de la vertu. » [71b]
b) «Eh bien, il en est ainsi des vertus. Quoiqu’ils y en ait beaucoup et de plusieurs espèces, elles ont toutes un caractère commun par lequl est sont vetus ; et c’est sur ce caractère que celui qui doit répondre à la personne l’interroge, fait bien dé jeter les yeux, pour lui expliquer ce que c’est que la vertu. » [72c]
c) «En un mot, il y a une infinité d’autres vertus : de manière qu’il n’y a nul embarras à dire ce que c’est : car selon l’âge, selon le genre d’occupation, chacun a pour toute action ses devoirs et sa vertu particulière. » [71e]
d) «Mais si on les administre justement et sagement, n’est-ce point par la justice et la sagesse qu’on les administrera? » [73b]
2. Cette défnition de Ménon est trop étroite, car elle n’est applicable qu’à une petite partie de la population. Par exemple, les esclaves ne sont pas en capacité de «commander aux hommes». La définition est spécifique qu’a un groupe de personnes.
3.Socrate n’est pas d’accord avec Ménon, car Socrate ne pense pas que quelqu’un peut vouloir le mal et donc, en tenant compte que personne ne veut le mal, alors la vertu devient que le pouvoir de se procurer le bien.
4. En premier lieu, il établit que cette acquisition d’un certain bien doit se faire avec une certaine justice, sans quoi elle ne sera pas vertu, mais bien vice. En second lieu, alors que la justice est une partie de la justice, Ménon met encore le concept de vertu en morceaux, il ne définit pas le concept de vertu mais il en présente son extension.