Peut-on montrer toute les images?
Un des plus gros problèmes de la liberté d'images est probablement la banalisation. Il ne se passe pas six mois sans que la télévision ou la presse écrite ne nous montre des images choquantes de cadavres du à une guerre, à une catastrophe naturelle ou tous autres événements sordides. Après avoir vu des images de la guerre en Irak, du tsunami, de l'ouragan Katrina, des soldats ou journalistes détenus prisonniers par des groupes paramilitaires (Colombie, Moyen-orient, etc), des tours jumelles du World Trade Center, des attentas suicides, de l'infanticide dans une crèche de Termonde, du tremblement de terre en Haïti, le publique s'habitue à « soutenir » l'insoutenable. Un autre problème est le voyeurisme, les gens regardent ces images par curiosité sordide. Ne ralentissons-nous pas en croisant un accident qui a eu lieu dans l'autre sens sur l'autoroute pour essayer de voir quelque chose ? Pour reprendre la formule de Boris Cyrulnik, tentons « de ne pas être gourmand du malheur des autres ». Enfin, un dernier point est la manipulation d'opinion par les images choquantes. Le 15 septembre 2001, après 4 jours de diffusion des images de l'Amérique