Peut on douter de tout? Le doute semble être le point de départ d'une réflexion philosophique pour les rationalistes comme Descartes par exemple, un doute qu'il veut dans un premier temps, méthodique, hyperbolique mais qui n'est qu'un point de départ. Peut on appliquer le doute à tout instant, dans tous les cas de figures? Pouvons nous dépasser ce point de départ de la réflexion philosophique ou sommes nous condamnés à douter de tout et à faire du doute lui même un point d'arrivée, une conclusion de notre réflexion philosophique. Il apparaît alors que doute au sens d'un instrument philosophique de recherche de la vérité soit à définir dans ses applications. L'attitude du penseur aurait tendance à sombrer dans le scepticisme si on appliquait cette formule du doute étendu à tout systématiquement et tout le temps. Qu'en est il du domaine de sacré, résiste t'il au doute? Les sceptiques ont été remis en question par les philosophes eux-mêmes, en raison de leur propension à faire un usage sans limites du doute. On peut s’étonner d’une telle critique cependant nous devons nuancer l'application du doute comme point de départ et comme point d'arrivée. C’est sur cette base que nous allons construire notre réflexion, en essayant d'investir le champ du doute du point de vue de la connaissance, car c'est l'enjeu de notre recherche. Si le doute est illimité, l'homme n'en tirera aucune connaissance, derrière la question de savoir si on peut douter de tout, se profile une autre interrogation, l'homme peut il atteindre la connaissance? Le doute vient il ruiner cette quête? .....
Plan proposé :
Introduction
I Le doute, condition de notre pensée
1 les sceptiques
2 suspendre son jugement
transition
II les réfutations du scepticisme
1 les limites du doute
2 le doute hyperbolique et méthodique de Descartes
transition
III le scepticisme antique
1 le statut de la vérité remise en question
2 le résultat quant à la science