Peut-on assimiler l'esprit à une machine?
Ce sujet soulève une notion assez complexe et dont on se doit de définir: ainsi l'esprit est une notion qui désigne d'une part l'intellect, la raison et la pensée. Elle désigne aussi d'une manière générale l'âme, l'être immatériel qui constitue la personnalité, notre façon de pensé et de concevoir les choses. Une certaine distinction est a faire entre l'âme et l'esprit. En effet l'esprit constitue le conscient et l'âme constitue le sur-conscient; l'âme correspond à l'esprit pur.
L'esprit fait partie de la triade: Corps, esprit, âme.
Comparer, l'esprit et la machine revient à comparer le vivant (l'être vivant, l'intellect) à une machine. Ainsi en comparant ces deux notion, un concept fait la frontière entre les deux, celui de la spontanéité; En effet la spontanéité est une notion étant propre à chaque être humain. On peut y voir par ce dernier l'expression d'une force vitale. C'est à partir du XVIIIe siècle que l'être humain, commence à être vue comme une machine: en somme, la notion de vie elle-même devient obsolète.
Mais ce modèle de mécanisme n'est pas sans faute: en effet la machine n'est autre qu'une invention d'un être intellect (l'homme) dans un but précis; le vivant ressemble à cela.
De là à en inférer que le vivant obéit à des causes finales et est le fruits d'une intelligence supérieur, la frontière est mince.
Problématique par excès et par défaut: Peut-on rentre compte de la spontanéité, de la capacité d'adaptation et de reproduction propre au vivant, par le modèle statique de la machine?
Ou bien le vivant, dans la complexité de son agencement, n'est il pas beaucoup plus machine que toute machine possible, et n'est-ce pas la machine qui est une pâle copie du vivant?
Il faut interroger la notion de modèle: on peut considérer qu'il s'agit d'une transposition de l'ordre (le vivant) dans un autre (le mécanisme), destinée à mieux comprendre l'ordre de départ en formulant sur lui des hypothèses à partir