Faut-il avoir peur des machines?
Les défauts :
_ Un catalogue d’avantages et d’inconvénients à propos de chaque invention concrète. Ex : le téléphone portable est pratique mais en même temps il monopolise l’attention des gens et l’on ne connaît pas réellement les effets à long terme…
Faire de la philosophie, ce n’est pas faire un catalogue d’exemples et de lieux communs, c’est réfléchir sur les raisons d’une peur, sur les raisons d’un sentiment qui nous pousse à nous défier des machines.
_ La peur est un sentiment or un sentiment est, en partie, irrationnel et incontrôlé. On pouvait créer une problématique sur ce point : avons-nous raison d’avoir peur d’une chose créée par nous ? N’est-ce pas irrationnel ?
_ Le sujet porte sur la machine et non sur le progrès technique en général. Faites attention aux termes utilisés dans le sujet. L’essentiel de votre note se joue au niveau de ce travail préparatoire de repérage des termes. Dès lors, les développements sur le progrès technique et le principe de précaution étaient quelque peu hors sujet ou, en tout cas, insuffisants. Qu’est-ce qu’une machine ? En quoi est-elle différente d’un simple outil par exemple ? La machine se caractérise par son fonctionnement mécanique (besoin de peu d’énergie humaine) et son automatisme (besoin de peu d’interventions humaines). On peut comprendre d’où vient la peur des machines, nous avons l’impression qu’elles nous mettent à l’écart, qu’elles nous dépassent.
LA NOTION DE L’AUTOMATISME ET DE SES REPRESENTATIONS EST LE VERITABLE ENJEU DE CETTE QUESTION.
Quelle introduction ?
C’est assez simple. Il faut partir de la science-fiction (Matrix par exemple) car elle exprime une peur et, en même temps, cette peur vient d’une œuvre de fiction, elle relève de l’imagination et n’est pas tout à fait rationnelle de ce point de vue là.
Ex :
Les films de science fiction aiment représenter des machines devenues autonomes et qui décident de se retourner contre les humaines.