De l’horrible danger de la lecture Nous, Jean-Pierre de la Roche, soumis au Glorieux Royaume de la Canfre, orateur des orateurs, abbé entre les abbés, à tous les chrétiens ici présents qui bénits seront et attaque entendront. Comme ainsi soit que Guillaume Camiraux, ci-devant, enfant du chœur de la Sainte Église de Saint-Hilaire Saint-Florent, à l’ouest de la France entre le Pays Basque et les Pays-Bas, nous apporte en lui l’éducation, l’apprentissage de nouvelles connaissances enseignées par des ecclésiastiques de la capitale de notre magnifique Saint- Royaume, Ripa, et surtout par les prêtres connus pour leur caractère contraire à une manière différente d’enseigner les idées aux jeunes, il a semblé bon au Christ et à nous de condamner, abolir, empêcher la transmission des horribles connaissances de l’être humain de génération en génération, pour les causes annoncées tout de suite : Cette facilité d’influencer quelqu’unen lui racontant l’histoire de l’humanité selon son point de vue tend évidemment au racisme entre sociétés, qui est une des principales causes de guerres au cours de l’histoire. Il est à craindre que parmi les connaissances existant en France, il n’y en a aucune qui ait une relation avec ce qui se passe à l’extérieur des frontières françaises, ce qui entraînerait à la longue une méconnaissance des coutumes étrangères et donc un retard par rapport aux autres nations du monde Il arriverait à la fin que nous aurions des filles enseignées qui ne voudraient pas s’occuper des maisons des seigneurs quand elles deviendraient plus âgées ; on aurait dans ce cas l’imprudence quelquefois d’arriver à la violence pour les faire travailler, ce qui est visiblement contraire aux principes de l’Église. Il se pourrait que dans la suite, d’ingrats philosophes fassent de l’éducation quelque chose de permanent qui n’arrêterait pas de faire progresser la société, quelque chose de routine et