Parfum exotique de baudelaire
La fusion de l’érotisme et de l’exotisme caractérique de ce cycle tient à la personnalité de cette femme, une métisse extrêmement sensuelle. Mais ici, la femme s’efface très vite devant la puissance de son parfum d’où le titre.
Pb : Comment le titre traduit-il la double thématique de la réalité et de l’illusion ?
Dans le titre on a déjà cet oxymore : Présence d’une tension entre l’illusion et le réel : Le Parfum fait parti du réel, mais c’est aussi le lien qui permet aussi la rêverie et le côté exotique est l’illusion, l’image d’un ailleurs rêvé et rendu présent par me souvenir.
1er quatrain :
Dans ce 1er vers, cela relève de l’anecdote permettant l’évocation rapide et vague de la réalité par des indications de tps « en un soir chaud d’automne » qui indiquent que c’est un jour banal ainsi que le réconfort que le poète à près de la femme maternelle « ton sein chaleureux » : notion d’érotisme . Cela peut paraître surprenant cette référence à la mère mais cela s’explique, car pour Baudelaire, l’intimité amoureuse aboutit à une régression (bonheur = enfance).
Dans ces 2 vers, on a donc une forme de réalité puisqu’on a les indications temporelles, la référence à la femme mais également la rêverie avec l’expression « les deux yeux fermés ». Le temps est propice à la rêverie à travers les notions « un soir » et « automne » (regret + nostalgie). En plus, présence de l’exotisme avec l’expression « un soir chaud ».
L’expression des sensations apparait dans ce premier quatrain avec le champ lexical des sensations : la vue « les deux yeux fermés » + les verbes « je vois » « qu’éblouissent » et l’odorat « je respire l’odeur ». L’odeur de la peau directrice de la vision : c’est l’odorat qui provoque la vue de sa rêverie (car il a les yeux clos).
Le poète est un acteur passif qui se laisse submerger par les sensations. Ses visions sont rendues plus précises et vivantes grâce aux verbes