On tue l'art à coups d'explications
1) Critiquer le «beau»
Avec cette phrase, Auguste Renoir soulève un gros problème. L’art fait partie du «beau». Qu’est-ce que le beau ? Le beau, c’est l’esthétique de tout ce qui nous entoure : la nature et l’art. Il y a 7 formes d’art (architecture, sculpture, peinture, musique, danse, poésie, cinéma), toutes différentes les unes des autres. Il y a beaucoup de formes de beautés naturelles : rivières, ruisseaux, fleuves, océans, etc. mais aussi animaux, végétaux, écosystèmes (tels que la barrière de corail, pour citer mon préféré). La science s’évertue à créer un savoir théorique justifié. Le sculpteur utilise le ciseau qui a dû être inventé, l’architecte utilise la latte, le crayon et le papier, le peintre utilise des peintures spéciales mises au point par un inventeur, le musicien utilise, pour transmettre son art, un instrument que quelqu’un a dû inventer pour que d’autre puissent l’utiliser, le danseur utilise un costume spécial avec des chaussures adaptées et subissant le moins de frottement possible tandis que le cinéma n’aurait jamais été ce qu’il est aujourd’hui sans l’invention du cinématographe des frères lumières en 1895. L’art ne sert qu’à la beauté de l’œuvre. Pourtant, science et art sont liés: la première invente des techniques qui sont utilisées par les artistes. Je vais d’abord m’interroger sur un éventuel instrument de mesure du beau. Par la suite, nous verrons s’il convient de donner raison ou non à Auguste Renoir.
2) La représentation de ce qui nous entoure
Nous avons des instruments pour tout mesurer : les longueurs, les aires, le volume, le travail, l’énergie, la masse, la force, le poids etc. Tout à part la beauté. L’art ne peut pas se mesurer, contrairement à toutes les grandeurs que je viens de citer. L’art est une question de goût. Si on admet qu’un critère est universel dans son domaine d’application, tous les critères de beauté naturelle (telles que des montagnes,